Vous êtes souvent stressée

Vous dormez mal

Vous êtes épuisée et vous avez du mal à vous lever le matin

Vous avez du mal à bien manger

Vous prenez votre café en intraveineuse/par litres

Vous sursautez facilement

Vous avez facilement tendance à l’anxiété

Vous avez souvent envie de grignoter/de sucré

Vous courez tout le temps

Tout vous semble urgent

Si c’est votre cas, il y a de fortes chances que votre système nerveux sympathique soit suractivé. Mais ce n’est pas une fatalité !

C’est justement ce que je vais essayer de vous expliquer aujourd’hui plus en détail.

Le système nerveux

Que se passe-t-il dans votre corps ?

Pour schématiser, nous allons diviser votre système nerveux en deux (promis, ça ne fera pas mal !)

D’abord, le système nerveux somatique, qui est géré par le conscient, les pensées. Par exemple, si vous voulez lever le bras, c’est le système nerveux somatique qui intervient. Ce n’est pas lui qui nous intéresse aujourd’hui.

Ensuite, le système nerveux autonome, qui comme son nom l’indique, n’est pas géré consciemment. Il gère les processus physiologiques (respiration, battements du cœur, pousse des cheveux, transpiration…)

Ce système nerveux autonome est lui-même divisé en deux parties

  • le système nerveux sympathique, qui est activé par le stress et gère les mécanismes de combat, de fuite ou d’inhibition
  • le système nerveux parasympathique, qui gère les mécanismes de repos, de digestion…

Le stress n’est pas notre ennemi

Quand il fonctionne normalement, le stress est un mécanisme de protection. Lorsqu’un danger survient, le système nerveux sympathique prend le dessus pour nous permettre de combattre, de fuir ou de “faire le mort” en attendant que le danger passe (voici pourquoi beaucoup se figent face au danger !!).

En cas de stress soudain, notre corps sécrète de l’adrénaline, puis du cortisol (les hormones du stress) et le système nerveux sympathique détourne l’énergie consacrée aux processus physiologiques qui ne sont pas absolument nécessaires à ce moment-là pour en donner plus à nos muscles, etc. → le sommeil, la digestion, la pousse des cheveux… tout ça peut attendre, quand il faut échapper à un tigre à dents de sabre.

Ensuite, une fois que le danger est écarté, on revient au mode normal. Les hormones du stress baissent, la digestion, le sommeil… reprennent leur cours.

Le cortisol est la même hormone qui nous permet de nous lever le matin quand elle est sécrétée comme prévu. À dose normale, il a même des propriétés anti-inflammatoires (la cortisone en est dérivée).

Alors, pourquoi le stress pose-t-il problème de nos jours ?

De nos jours, les sources de stress sont plus diffuses et surtout constantes. On ne peut pas courir pour échapper à une facture, un patron toxique, une charge mentale toujours plus lourde… Ces circonstances, perçues par notre système comme un danger, sont récurrentes ou permanentes et on se sent toujours sous la menace.

Ce qui chamboule toute cette belle mécanique. Les hormones ne sont plus sécrétées comme prévu.

Au lieu du pic de cortisol matinal qui descend progressivement tout au long de la journée, on se retrouve avec un taux de cortisol qui remonte le soir et nous empêche de dormir, de bien digérer.

D’où la fatigue, le manque de sommeil, la prise de poids, les problèmes de digestion…

Que faire pour apaiser le système nerveux sympathique ?

La sophrologie contre le stress

La seule partie du système nerveux autonome sur laquelle on peut (un peu) influer consciemment… C’est la respiration ! Essayez d’arrêter votre cœur, même en y pensant très fort, ça risque d’être compliqué. En revanche, inspirez profondément en gonflant le ventre… Là, vous pouvez.

Vous commencez à comprendre ce que la sophrologie vient faire là-dedans ?

La première chose à faire, c’est de calmer ce stress en respirant, profondément, avec une respiration ventrale (aussi appelée respiration diaphragmatique). Comme les bébés ! Une personne stressée a tendance à ne respirer qu’avec le haut du torse, les poumons se gonflent moins, la respiration se fait plus courte.

Prendre le temps de respirer profondément, se poser le temps d’un exercice de sophrologie, c’est le meilleur moyen d’indiquer au système autonome que nous sommes en sécurité, là, dans l’instant présent. C’est compliqué, de paniquer ou de courir en respirant très profondément ! C’est comme bâiller en avalant sa salive, il y a des choses que notre corps ne peut pas faire en même temps.

Autres conseils pour apaiser le stress

Allez-y mollo sur le café du matin, dont l’effet est plutôt placébo et ne fait qu’aggraver le problème. Le café ne vous apporte pas d’énergie supplémentaire, il vous prête plutôt de l’énergie à crédit qu’il faudra “payer” plus tard. Idem pour le petit verre de vin du soir. Préférez un thé vert ou une infusion. Ou de l'eau.

Privilégiez les sports doux (qi gong, yoga, Pilates, marche à pied…) plutôt que les sports à haute intensité.

Adoptez une alimentation saine et équilibrée pour soulager votre foie.

Vous pouvez également faire des exercices de cohérence cardiaque.

Écoutez une musique douce et apaisante : la musique a de réels effets sur notre état émotionnel.

Ne négligez pas tous les bienfaits du jeu !

Sans oublier toute l'aide que peuvent vous apporter vos compagnons à quatre pattes : je reviens plus en détail sur ce sujet dans cette bulle : Stress, zèbres et animaux de compagnie.

Mais surtout, soyez douce et bienveillante envers vous-même. Allez-y progressivement ! C’est avec de petits changements sur la durée que la situation (notamment la digestion, le sommeil) vont s’améliorer. Et ce sont ces petits changements qui vous aideront à être dans de meilleures conditions pour affronter les difficultés.

 

Réservez votre première séance de sophrologie !

Source : cet article s’inspire notamment du livre Le syndrome de la femme pressée, de Libby Weaver.

 

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Les effets du stress sur le corps et comment l'apaiser (sophrologie) Stress : comment ça fonctionne. Comment l'apaiser en respirant Les dessous du stress. Apaiser son système nerveux grâce à la sophrologie


Jérôme Denonain, sophrologue chez Bul-lon    Pour découvrir d'autres épisodes, vous pouvez vous abonner au podcast Le Zèbre qui bulle